ATEBEMYXINE, pommade ophtalmique, g tube de 5

Dernière révision : 23/02/2016

Taux de TVA : 10%

Laboratoire exploitant : LABORATOIRE CHAUVIN

Source : Base Claude Bernard

Traitement antibactérien local des conjonctivites sévères, des kératites et des ulcères cornéens dus à des germes sensibles à la néomycine et à la polymyxine B.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

- En cas de réaction d'hypersensibilité, le traitement doit être arrêté.

- En cas d'infection de l'oeil, le port des lentilles est formellement contre-indiqué pendant la durée du traitement.

- En l'absence d'amélioration rapide ou en cas de traitement prolongé, une surveillance médicale régulière comportant des contrôles bactériologiques avec étude de la sensibilité du germe permet de dépister une résistance au produit et d'adapter éventuellement le traitement.

- La pommade ne doit pas être employée en application péri- ou intra-oculaire.

- En cas de traitement concomitant administré par voie oculaire, appliquer la pommade à 15 minutes d'intervalle.

·         Possibilité de survenue d'irritation locale

·         Risque de sensibilisation.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

PRUDENCE en cas de conduite de véhicule(s) ou d'utilisation de machine(s) (trouble visuel transitoire).

En cas d'administration oculaire, le passage systémique est non négligeable. Toutefois, par rapport à la forme collyre, le passage systémique de la forme pommade est vraisemblablement très faible.

La présence de néomycine conditionne la conduite à tenir en cas de grossesse et d'allaitement.

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une atteinte cochléovestibulaire après administration parentérale de la néomycine. En clinique, quelques cas d'atteinte cochléovestibulaire foetale ont été décrits avec d'autres aminosides après administration parentérale. En conséquence, l'utilisation d'Atebemyxine, pommade ophtalmique, est à éviter par prudence au cours de la grossesse.

Allaitement

Atebemyxine, pommade ophtalmique peut être prescrit au cours de l'allaitement.

Un ruban d'un demi centimètre dans le cul-de-sac conjonctival inférieur, 1 à 5 fois par jour selon la gravité, pendant 7 jours en moyenne.

En traitement de complément de la forme collyre, la pommade peut être appliquée une fois, le soir au coucher.

Durée de conservation :

3 ans

Précautions particulières de conservation :

Pas de précautions particulières de conservation.

Classe pharmaco-thérapeutique: OPHTALMOLOGIE - ANTI-INFECTIEUX. - ANTIBIOTIQUES

(S: Organe des sens)

La polymyxine B est un antibiotique de la famille des polypeptides.

La néomycine est un antibiotique de la famille des aminosides.

SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-BACTERIENNE

POLYMYXINE B

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S £ 2 mg/l        et         R > 2 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

ESPÈCES SENSIBLES

 

Aérobies à Gram négatif

 

Acinetobacter

 

Aeromonas

 

Alcaligenes

 

Citrobacter freundii

 

Citrobacter koseri

 

Enterobacter

 

Escherichia coli

 

Klebsiella

 

Moraxella

 

Pseudomonas aeruginosa

 

Salmonella

 

Shigella

 

Stenotrophomonas maltophilia

0 - 30 %

 

 

Catégories

 

ESPÈCES RÉSISTANTES

 

Aérobies à Gram positif

 

Cocci et bacilles

 

Aérobies à Gram négatif

 

Branhamella catarrhalis

 

Brucella

 

Burkholderia cepacia

 

Burkholderia pseudomallei

 

Campylobacter

 

Chryseobacterium meningosepticum

 

Legionella

 

Morganella

 

Neisseria

 

Proteus

 

Providencia

 

Serratia

 

Vibrio cholerae El Tor

 

Anaérobies

 

Cocci et bacilles

 

Autres

 

Mycobactéries

 

 

NEOMYCINE

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

ESPÈCES SENSIBLES

 

Aérobies à Gram positif

 

Corynebacterium

 

Listeria monocytogenes

 

Staphylococcus méti-S

 

Aérobies à Gram négatif

 

Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii)

50 - 75 %

Branhamella catarrhalis

 

Campylobacter

 

Citrobacter freundii

20 - 25 %

Citrobacter koseri

 

Enterobacter aerogenes

?

Enterobacter cloacae

10 - 20 %

Escherichia coli

15 - 25 %

Haemophilus influenzae

25 - 35 %

Klebsiella

10 - 15 %

Morganella morganii

10 - 20 %

Proteus mirabilis

20 - 50 %

Proteus vulgaris

?

Providencia rettgeri

?

Salmonella

?

Serratia

?

Shigella

?

Yersinia

?

 

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES

 

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

 

Aérobies à Gram négatif

 

Pasteurella

 

ESPÈCES RÉSISTANTES

 

Aérobies à Gram positif

 

Entérocoques

 

Nocardia asteroides

 

Staphylococcus méti-R *

 

Streptococcus

 

Aérobies à Gram négatif

 

Alcaligenes denitrificans

 

Burkholderia

 

Flavobacterium sp.

 

Providencia stuartii

 

Pseudomonas aeruginosa

 

Stenotrophomonas maltophilia

 

Anaérobies

 

Bactéries anaérobies strictes

 

Autres

 

Chlamydia

 

Mycoplasmes

 

Rickettsies

 

*           La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

Remarque : ces spectres correspondent à ceux des formes systémiques de ces antibiotiques. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.

Non renseignée.

Liste I


Absence d'information dans l'AMM.